PAQE 2016 Examen des programmes des études sur la guerre - Rapport d’évaluation définitif et plan de mise en œuvre

Le présent rapport d’évaluation définitif, jugé conforme au processus d’assurance de la qualité de l’établissement (PAQE) du Collège militaire royal (CMR), contient une synthèse de l’évaluation externe des programmes d’études supérieures multidisciplinaires des études sur la guerre offerts par la faculté des arts ainsi que de la réponse et des évaluations internes. Le rapport indique les points forts importants des programmes ainsi que les possibilités d’amélioration; il établit, par ordre de priorité, les recommandations qui ont été choisies pour être mises en œuvre.

Il comprend un plan de mise en œuvre précisant :

  • qui sera chargé d’approuver les recommandations contenues dans le rapport d’évaluation définitif;
  • qui sera chargé de fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre ces recommandations;
  • tout changement nécessaire devant être apporté à l’organisation, aux politiques ou à la gouvernance pour respecter les recommandations ainsi que la personne qui sera chargée de donner suite à ces dernières;
  • le calendrier de mise en œuvre et de surveillance des recommandations.

Aperçu du processus d’examen des programmes

Le rapport d’autoanalyse des programmes a été rédigé à l’été 2014. Pour ce qui est des programmes examinés, la maîtrise et le doctorat en études sur la guerre présentaient les attentes quant aux diplômes, une évaluation analytique des programmes, les plans de cours, des données relatives aux programmes, des données d’enquête provenant du Bureau de l’assurance de la qualité ainsi que des annexes comportant un échantillon d’examens et de CV des membres du corps professoral.

Deux examinateurs externes indépendants – David Haglund, de l’Université Queen’s, et Michael Neiberg, du US Army War College – ont été sélectionnés à partir d’une liste, un choix qu’a approuvé le conseil des doyens. Ils ont examiné les documents de l’autoanalyse et ont fait une visite sur place au CMR les 15 et 16 janvier 2015. La visite comprenait des entretiens avec le doyen de la faculté des arts, le vice-recteur associé de la recherche, le directeur des études sur la guerre, le directeur associé des études sur la guerre, le directeur du Département d’histoire, le directeur du Département des sciences politiques et plusieurs membres du corps professoral des études sur la guerre, dont deux ont déjà été directeurs de programme, ainsi qu’avec de nombreux diplômés de ces programmes. Ensuite, les membres du Comité externe d’examen (CEE) ont rédigé un rapport fondé sur l’autoanalyse et leur visite de l’établissement. Ce rapport a été remis aux membres du département, qui en ont discuté avec les membres de la faculté des études sur la guerre.

Pendant la rédaction du rapport, une anomalie dans le processus a été détectée et un examinateur interne indépendant (Don Mcgaughey, CMR, Département de génie électrique et génie informatique) a été mandaté pour suivre la visite décrite ci-dessus et formuler d’autres commentaires et recommandations. Le rapport du CEE a ensuite été modifié en fonction de ses observations.

Les examinateurs ont remis leur rapport en mars 2015, et ce dernier a été mis à jour en mai 2016. Dans ce rapport, ils ont conclu que les exigences relatives aux programmes des études sur la guerre étaient claires et que les résultats étaient précisés. Le CEE a cerné des points forts sur le plan du leadership, de la diversité et de l’engagement du corps professoral, et il a constaté que les programmes jouissaient d’une excellente réputation à l’échelle nationale et à l’échelle internationale. Dans leur évaluation, les examinateurs ont déterminé que, même s’ils ont subi les contrecoups du réaménagement des effectifs et des restrictions budgétaires à l’instar d’autres programmes du CMR, les programmes étaient en bonne position pour croître et se renforcer.

Les examinateurs ont constaté que les volets francophone et anglophone des programmes n’étaient pas équivalents, mais qu’ils étaient fonctionnels et conformes au mandat des programmes d’études supérieures du CMR. Ils ont aussi constaté que les programmes étaient bien implantés et concurrentiels par rapport à d’autres programmes similaires d’universités canadiennes et ils ont noté qu’ils étaient peut-être un peu plus exigeants.

Les problèmes d’accès aux revues en ligne ont été soulevés par certains stagiaires et relayés par le CEE à titre de préoccupations persistantes.

Points forts importants et motifs de préoccupation des programmes

Le CEE a relevé plusieurs points forts des programmes des études sur la guerre :

  • Dans l’ensemble, les programmes jouissent d’une « excellente réputation à l’échelle nationale et à l’échelle internationale » (16). En effet, plusieurs professeurs ont des profils de recherche reconnus à l’échelle nationale et à l’échelle internationale.
  • Les critères d’admission sont conformes à ceux de programmes d’études supérieures d’autres universités de l’Ontario, et les attentes quant aux études des stagiaires inscrits au programme sont dans certains cas plus élevées. Cela découle en partie des changements qu’ont effectués la direction et la faculté des études sur la guerre depuis le dernier examen des programmes.
  • Le rapport du CEE mentionne l’enseignement et le mentorat des stagiaires comme des atouts particuliers des programmes, soulignant « l’investissement important et évident du corps professoral dans le mentorat des stagiaires » (12). Les stagiaires qui ont eu une rencontre avec le CEE font l’éloge du corps professoral, de la qualité de la supervision, des séminaires résidentiels et du cours de base (WS 500/600).

Le CEE a relevé plusieurs motifs de préoccupation relatifs aux programmes des études sur la guerre :

  • Le besoin d’effectuer un meilleur suivi relativement à l’atteinte des résultats d’apprentissage (RA), plus particulièrement en ce qui concerne les attentes quant aux diplômes d’études supérieures;
  • Le besoin de recruter des membres de la faculté afin d’élargir l’éventail des domaines couverts;
  • Le besoin de recruter des membres de la faculté pouvant enseigner en français;
  • Le besoin d’une meilleure stratégie de TI et de plateformes d’apprentissage mixtes;
  • Le besoin de compter sur un représentant des programmes à temps plein;
  • Le besoin de mettre à contribution des professeurs chevronnés du Département des sciences politiques et d’autres départements pertinents afin de relever les défis à long terme du programme;
  • Le besoin d’un soutien accru en matière de recherche.

Après avoir consulté les membres de la faculté et du personnel du programme, le directeur du programme a répondu au rapport des examinateurs en mai 2015, réponse qu’il a modifiée en novembre 2016 en fonction des commentaires de l’examinateur interne. Le doyen de la faculté des études supérieures, en collaboration avec le doyen de la faculté des arts, a rédigé le présent rapport d’évaluation définitif en novembre 2016. On y trouve des recommandations précises, ainsi que des mesures de suivi et des échéances.

Résumé des recommandations des examinateurs et réponses du doyen

Le CCE a relevé quelques motifs de préoccupation ou questions qui nécessitent une attention particulière. Les enjeux soulevés sont traités selon leur ordre d’apparition dans le rapport du CEE. La réponse regroupée des responsables du programme et du doyen de la faculté des études supérieures figure, en italique, à la suite de chaque commentaire du CEE :

  1. En premier lieu, les coupes budgétaires ont réduit la capacité du programme des études sur la guerre d’offrir des cours à l’extérieur de Kingston.

    Pour continuer de répondre aux besoins de nos stagiaires à distance, on a commencé à offrir des séminaires au moyen de plateformes logicielles de vidéoconférence.
     
  2. Le programme ne dispose pas du matériel informatique, des logiciels et de l’appui technique que nécessite cette nouvelle méthode d’enseignement.

    Pour donner suite aux préoccupations exprimées par les membres du corps professoral des études sur la guerre concernant le caractère inadéquat du matériel et des logiciels existants, le programme d’études sur la guerre participe actuellement à un essai du système de vidéoconférence de bureau « Big Blue Button », que nos services de TI ont intégré au système de gestion de l’apprentissage Moodle. Nous combinons cette solution de vidéoconférence avec Moodle depuis 2016 et les résultats sont bons.
     
  3. Le CEE a soulevé des préoccupations relativement au fait que les attentes quant aux diplômes d’études supérieures ne semblent pas orienter les critères d’admission, le contenu du programme, les modes d’enseignement, le fondement de l’évaluation du rendement des stagiaires et la mobilisation de ressources. Le CEE recommande donc que le programme maintienne une évaluation distincte de chacun des RA et de chacune des attentes.

    Les responsables du programme reconnaissent que la matrice attentes/résultats du programme évolue et qu’il s’agit de la première évaluation faite en vertu du nouveau cadre du PAQE. Le processus d’amélioration continue visant l’utilisation des attentes quant aux diplômes d’études supérieures et des RA en vue d’orienter le perfectionnement du programme se poursuit. Les responsables du programme souscrivent à l’intention de faire un suivi des RA séparément de celui des attentes quant aux diplômes d’études supérieures. Ils doivent contacter le doyen de la faculté de génie afin d’évaluer le système de suivi des attributs de cette faculté. À l’automne 2021, le président a siégé au comité d’examen du PAQE et il travaille à l’élaboration des objectifs et des résultats d’apprentissage du programme en vue du prochain cycle d’examen.
     
  4. Dans son rapport, le CEE attire à quelques reprises l’attention sur le fait qu’il n’y a aucun représentant à temps plein du programme d’études sur la guerre au bâtiment Cavalry.

    Le 30 juin 2020, la Division des études permanentes (DEP) est dissoute et son personnel a pu être réaffecté à d’autres postes. Deux membres du personnel de soutien ont ainsi pu être réaffectés à temps partiel aux études sur la guerre. Ils reçoivent une formation polyvalente pour obtenir une redondance en cas de pénurie de personnel, mais ils occupent les postes de coordonnateur du soutien au programme et de coordonnateur du soutien aux stagiaires. Le premier membre, qui consacre 50 % de son temps au soutien administratif d’une chaire de recherche du Canada, s’occupe de l’infrastructure, des finances, du site Web et du soutien aux enseignants. L’autre membre consacre 50 % de son temps au soutien de la maîtrise en études de la défense offerte par le Collège des Forces canadiennes à Toronto et s’occupe des admissions et du dossier des stagiaires. Cet arrangement tient toujours grâce à la coopération entre les parties prenantes et à l’alignement des flux de travail.
     
  5. Le CEE a remarqué qu’il y a des tensions au sein de la faculté des études sur la guerre lorsqu’il s’agit de déterminer si le programme est trop axé sur l’histoire et pas suffisamment sur des disciplines connexes, comme la politique et l’économie.

    On a réglé ce problème en intégrant plus de cours enseignés par les professeurs des départements de sciences politiques, d’études anglaises, d’études françaises, des études de la défense et de psychologie militaire et leadership. Du trimestre d’automne 2016 au trimestre d’hiver 2022, la répartition des crédits par département, à l’exception des études dirigées et sujets spéciaux, se présente comme suit :
     
Année scolaire HIS POL PML ENG FRE ED Session
16-17 14 11 0 2 1 0 0
17-18 18 14 6 0 2 3 7
18-19 24 8 0 0 2 2 0
19-20 14 9 6 2 2 2 0
20-21 20 10 2 2 0 0 0
21-22 14 7 0 0 0 2

0

  1. Le CEE a noté que les normes d’admission au programme des études sur la guerre sont plus rigoureuses que les normes minimales requises par l’École des études supérieures et a proposé de simplifier les normes pour accroître le nombre d’inscriptions.

    Les responsables du programme ont effectué une évaluation approfondie des conditions ayant mené à une réduction du nombre d’inscriptions et ont élaboré un plan stratégique qui pourrait revitaliser le programme et augmenter le nombre de stagiaires. Aucun plan n’est en place pour réduire les normes d’admission, mais le comité des admissions a recommandé de réformer le processus de recommandations des répondants, mesure soutenue par le comité des études sur la guerre.
     
  2. Le CEE a relevé le fait que les stagiaires ont remarqué une disparité entre l’éventail de cours présentés sur l’annuaire des études supérieures du CMR et le nombre limité de cours offerts chaque année.

    Après consultation avec les membres actuels de la faculté des études sur la guerre, nous retirerons de l’annuaire les cours d’études supérieures qui n’ont pas été offerts au cours des dernières années ou que nous ne pouvons plus offrir en raison du manque de ressources.
     
  3. Le CEE a relevé les répercussions néfastes des récents départs à la retraite de professeurs chevronnés. Dans son rapport, le CEE mentionne que le programme a récemment perdu une source précieuse de talents, dont plusieurs universitaires et érudits de classe mondiale. Il insiste sur l’importance d’embaucher de nouveaux professeurs pour regarnir le corps professoral afin d’assurer la viabilité à long terme et la réputation du programme.

    Il s’agit là d’un grave problème que les responsables du programme s’efforcent de résoudre de plusieurs façons. En premier lieu, les responsables du programme des études sur la guerre ont leur mot à dire dans les décisions d’embauche prises par les départements universitaires du CMR, même si, dans un avenir prévisible, le nombre d’embauches de nouveaux professeurs doit être relativement restreint. Premièrement, nous nous efforcerons, dans la mesure du possible, de faire part de nos besoins aux départements qui procèdent à l’embauche de nouveaux membres du corps professoral. Nous avons eu l’occasion de procéder de la sorte en 2015 et en 2018, lorsque le Département d’histoire avait effectué des recherches fructueuses et trouvé des historiens internationaux ayant le potentiel de contribuer au programme des études sur la guerre. Deuxièmement, nous adapterons le programme à la réduction du nombre d’enseignants d’expérience dans notre corps professoral en développant les capacités d’enseignement et de supervision de membres moins expérimentés et plus jeunes. Certains membres du corps professoral ont assumé des responsabilités croissantes ces dernières années, dont Howard Coombs (histoire) et Christian Breede (sciences politiques). Troisièmement, la désignation d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en études sur la guerre (Doug Delaney) aidera à retenir un membre clé de la faculté. Cette désignation a aussi aidé à attirer un boursier postdoctoral du Conseil de recherches en sciences humaines de 2014 à 2016, un autre de 2016 à 2018 et encore un autre de 2018 à 2020. La pandémie a interrompu la présence d’un postdoctorant de 2020 à 2022. Pour terminer, nous continuons de faire appel, pour une session, à des instructeurs ayant une expertise particulière pour combler les lacunes du programme.
     
  4. Le rapport fait également mention des répercussions des coupes budgétaires sur la capacité du corps professoral de mener des recherches et d’en présenter les résultats à des auditoires universitaires. Comme l’indique le rapport, « plusieurs membres du département sont des érudits reconnus à l’échelle nationale et à l’échelle internationale qui publient dans des revues universitaires de premier ordre, dirigent des périodiques et remportent des prix universitaires. De lourdes charges d’enseignement, un financement limité pour les déplacements et des obstacles bureaucratiques aux déplacements risquent de compromettre ce bilan de réalisations enviables. Les membres de la faculté des études sur la guerre doivent assister aux conférences importantes de leur domaine et ils doivent disposer d’un financement adéquat pour la recherche. »

    Le rapport relève trois préoccupations. La première est la lourdeur de la charge d’enseignement. À partir de 2021, le Collège a créé un comité pour examiner la charge de travail (dont l’enseignement) dans toutes les facultés. Le résultat de ces délibérations n’est pas encore connu. La seconde est le financement limité pour les déplacements. Cette situation s’est quelque peu améliorée depuis 2016 grâce au fonds pour les besoins en recherche à court terme, au programme de recherche de l’académie canadienne de la défense et au fonds supplémentaire visant à relancer les activités de recherche post-pandémie. Depuis 2016, certains des obstacles bureaucratiques aux déplacements ont été levés, principalement par la délégation de pouvoirs pour autoriser les déplacements et par la rationalisation de certaines des procédures.
     
  5. Le besoin d’élargir l’offre de cours en français afin de créer une forme d’équilibre linguistique.

    Ce problème coexiste avec le nombre relativement peu élevé de stagiaires qui entreprennent des études en français. Vu l’importance actuelle accordée à la saine gestion des ressources, la grande priorité est d’attirer un plus grand nombre de stagiaires voulant étudier en français, qu’ils soient francophones ou bilingues. De plus, il est rappelé aux stagiaires bilingues qu’ils ont un choix plus vaste, car les cours donnés dans chaque langue leur sont offerts.

 

Plan de mise en œuvre

Recommendation Suivi proposé Responsable du suivi Calendrier de mise en œuvre de la recommandation

1. En premier lieu, les coupes budgétaires ont réduit la capacité du programme des études sur la guerre d’offrir des cours à l’extérieur de Kingston.

Achever l’installation du nouveau matériel. Achever l’évaluation du logiciel et obtenir les licences requises pour les cours offerts. DPI Achevé. Tous les cours sont désormais donnés en classe virtuelle (mode synchrone, participation virtuelle des stagiaires) ou en apprentissage à distance (mode asynchrone).
2. Le besoin de compter sur une meilleure stratégie de TI et sur une plateforme d’apprentissage mixte (régler le problème du caractère inadéquat du matériel et des logiciels d’apprentissage mixtes. Terminer l’essai du Big Blue Button et passer à l’étape de mise en œuvre). Achever l’installation du nouveau matériel. Achever l’évaluation du logiciel et obtenir les licences requises pour les cours offerts. DPI Achevé. La plateforme d’apprentissage Moodle comporte une salle de classe virtuelle intégrée (Big Blue Button); les instructeurs utilisent Moodle pour distribuer du matériel et soit Big Blue Button, soit Moodle pour ouvrir une salle de classe virtuelle.
3. Le CEE s’est dit préoccupé par le fait que les attentes ne sont liées ni aux critères d’admissions, ni au contenu du programme, ni au rendement des stagiaires. Aligner le mécanisme de gouvernance (le comité des études sur la guerre) sur les attentes quant aux diplômes d’études supérieures pour guider l’élaboration et la mise en œuvre de politiques sur les critères d’admission, le contenu du programme et le rendement des stagiaires. Président En cours. Basé sur le nouveau processus du PAQE, les attentes aux diplômes d’études supérieures  informeront à nouveau les objectifs, les atteinte des résultats d’apprentissage (RA) du programme et des cours.
4. Le besoin de compter sur un représentant du programme à temps plein. Problème réglé grâce à la transition vers une structure de DEP. Les études sur la guerre ont maintenant un CR-04 qui consacre 50 % de son temps au soutien administratif et un autre CR-04 (partagé avec la MED) qui consacre 50 % de son temps au soutien du programme. DEP Achevé.
5. Le besoin de recruter afin d’élargir l’éventail des domaines couverts. Inciter les départements à tenir compte des besoins en études sur la guerre lors de la dotation en personnel et chercher à recruter de nouveaux membres de la faculté pour enseigner aux stagiaires en études sur la guerre ou les superviser. Président Mise en œuvre en cours. Il s’agit d’appuyer les départements qui cherchent à embaucher de nouveaux membres pour le corps professoral et de déterminer les possibilités d’enseignement et de supervision.
6. Le CEE suggère de rationaliser les normes après avoir noté que les normes d’entrée au programme des études sur la guerre sont plus élevées que celles qui sont prévues pour les études supérieures. Aucun plan n’est en place pour abaisser les normes d’admission, mais le comité des admissions a recommandé de réformer le processus de recommandations des répondants, mesure soutenue par le comité des études sur la guerre. Président Achevé. Les candidats au doctorat ont besoin de trois répondants. Les stagiaires à la maîtrise  devraient en avoir deux. Toute exception à cette règle exige une explication dans la déclaration d’intention du demandeur.
7. Tenir compte du réaménagement des effectifs, surtout pour l’offre des cours du programme (régler le déséquilibre entre les cours figurant à l’annuaire et les cours offerts)

Évaluer l’annuaire des cours d’études supérieures et enlever les cours qui ne sont plus offerts ou qu’on n’envisage pas de donner dans un avenir prévisible.

Doyen des SHS En cours. Le président actuel examine la façon de diviser les deux cours trimestriels tout en réduisant le chevauchement au sein de l’ensemble actuel de cours afin d’élaborer un plan efficace pour réformer les offres.
8. Le besoin de mettre à contribution les membres expérimentés du corps professoral du Département de sciences politiques et d’autres départements pertinents pour relever les défis à long terme du programme. Mobiliser les membres du corps professoral afin d’accroître le nombre de professeurs effectuant de la supervision active dans le cadre du programme. Président du programme

En cours. Travail accompli par le comité des études sur la guerre qui se réunit deux fois par année. 

9.Le besoin d’un soutien accru en matière de recherche. Régulariser le financement de soutien des stagiaires parrainés et rechercher de nouvelles sources de financement Doyen des SHS En cours. Si les problèmes de financement et les obstacles bureaucratiques ont été réduits, la pandémie a aussi supprimé la demande pour les déplacements.
10. Le besoin d’un plus grand nombre de professeurs pouvant enseigner en français. Développer une capacité de langue française au CMR pour attirer des stagiaires afin de justifier les cours offerts. Intégrer cet objectif au plan stratégique du programme. Président Achevé. Il y a suffisamment de professeurs pour couvrir les offres en français du programme de manière récurrente. Le nombre de stagiaires francophones est en hausse

Conclusion:

Le rapport du CEE est très positif. Il confirme que le programme des études sur la guerre offre à ses stagiaires une formation rigoureuse du point de vue universitaire et que ses normes se comparent ou sont supérieures à celles de programmes semblables en Ontario. Cependant, le CEE a aussi cerné certains éléments à améliorer et certains enjeux susceptibles de nuire à la réussite du programme à l’avenir. Le CMR prend déjà des mesures en vue de régler les problèmes soulevés, comme l’équilibrage de l’offre de cours et l’exactitude des listes de cours dans l’annuaire des programmes d’études supérieures au CMR. Nous avons lancé le processus d’utilisation de nouveau matériel et de nouveaux logiciels pour offrir les cours du programme par vidéoconférence et amélioré les capacités des membres du corps professoral souhaitant contribuer au programme. Le Collège a réorganisé le soutien administratif du programme, qui dispose maintenant d’un représentant de troisième cycle et de lignes hiérarchiques plus claires. Depuis la première visite sur place, les politiques qui concernent les déplacements ont été simplifiées. Des travaux sont en cours pour embaucher de nouveaux professeurs détenant une expertise pertinente pour le programme et rechercher de nouveaux fonds afin d’appuyer les déplacements aux fins de conférences et de recherche.

Le doyen de la faculté des études supérieures, en collaboration avec le doyen de la faculté des arts et le directeur du programme des études sur la guerre, est chargé de superviser le plan de mise en œuvre.

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