rapport d’évaluation définitif sur le Processus d’assurance de la qualité de l’établissement (PAQE) Résultats du programme d’études militaires et stratégiques (2022))

Conformément au processus d’assurance de la qualité de l’établissement (PAQE) du Collège militaire royal du Canada (CMR), le présent rapport d’évaluation définitif (RED) contient une synthèse de l’évaluation externe et de la réponse et des évaluations internes des programmes de premier cycle offerts par la Faculté des sciences sociales et humaines en études militaires et stratégiques. Le rapport indique les points forts importants des programmes et les possibilités d’amélioration; il met en lumière, par ordre de priorité, les recommandations que la Faculté a choisi de mettre en œuvre.

Le rapport comprend un plan de mise en œuvre qui : énumère les personnes chargées d’approuver les recommandations contenues dans le rapport d’évaluation final et les personnes chargées de fournir les ressources nécessaires à leur mise en œuvre; indique les changements en matière d’organisation, de politiques et de gouvernance nécessaires à leur mise en application; dresse la liste des personnes chargées de la mise en œuvre des recommandations; établit l’échéancier de la mise en œuvre et du suivi des recommandations.

Aperçu du processus d’examen du programme

Le rapport d’auto-analyse des programmes a été rédigé en mai 2022. Pour les programmes examinés (B.A. [avec spécialisation] Études militaires et stratégiques et B.A. Études militaires et stratégiques), le rapport présentait les attentes au niveau du grade, une évaluation analytique, les plans de cours, des données relatives aux programmes, des données d’enquête fournies par le Bureau de l’assurance de la qualité et des appendices présentant un échantillon d’examens ainsi que de curriculum vitæ de membres du corps enseignant. Pour le comité externe d’examen (CEE), deux examinateurs externes indépendants, le professeur Carl Benn, professeur au département d’histoire de l’Université métropolitaine de Toronto et le professeur Kim Richard Nossal, professeur émérite au Centre for International and Defence Policy de l’Université Queen’s, ont été sélectionnés à partir d’une liste d’examinateurs possibles et approuvés par le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines. Un examinateur interne, le professeur Ranwa Al Mallah, professeur adjoint au département de génie électrique et informatique du Collège militaire royal, a également été sélectionné pour participer au CEE. Ils ont examiné les documents d’auto-analyse et ont effectué une visite sur place au CMR les 27 et 28 février 2023. Au cours de la visite du site, le CEE a rencontré le vice-recteur aux études (VRE), le vice-président de la recherche, le directeur de l’assurance de la qualité, le doyen intérimaire des sciences sociales et humaines, l’ancien président du programme en études militaires et stratégiques, des membres du corps enseignant, des étudiants inscrits aux programmes à l’étude, le bibliothécaire en chef, le coordinateur du programme PE, le directeur du centre de formation linguistique et le vice-président chargé de l’apprentissage et de la connaissance des populations autochtones.

Les examinateurs ont présenté leur rapport le 11 avril 2023. Dans son rapport, le CEE exprime l’opinion que ce programme est conforme aux attentes normales pour un diplôme de premier cycle, en notant, bien sûr, la mission et le rôle inhabituels et uniques du Collège militaire royal du Canada dans la formation d’officiers pour une carrière dans les Forces armées canadiennes.

Points forts du programme et motifs de préoccupation

Le CEE a cerné un certain nombre de points forts du programme d’études militaires et stratégiques :

  1. Le programme est bien perçu si l’on en juge par les réponses formelles aux enquêtes et par les commentaires que nous avons reçus de la part des étudiants actuels et anciens.
  2. Le taux de réussite des étudiants inscrits au programme est élevé.

Le CEE a cerné divers motifs de préoccupation dans le programme d’études militaires et stratégiques :

  1. Le programme d’études et la façon dont on en décide.
  2. L’enseignement francophone et les relations avec le CMR Saint-Jean.
  3. Le manque de ressources bibliothécaires et de recherche.
  4. L’administration du programme.

Après avoir consulté les membres du corps professoral et du personnel des programmes, le directeur du programme a répondu au rapport du CEE le 16 mai 2023. Le doyen de la faculté des sciences sociales et humaines a préparé ce rapport d’évaluation final le 25 mai 2023. Des recommandations précises y sont formulées et on y trouve des mesures de suivi et un échéancier.

Résumé des recommandations des examinateurs et réponses du doyen

Le CEE a relevé quelques motifs de préoccupation ou problèmes qui nécessitent une attention particulière. Les problèmes soulevés sont traités selon leur ordre d’apparition dans le rapport du CEE.

Recommandation 1

Programme d’études de base : nous recommandons que les autorités compétentes du CMR envisagent de modifier légèrement le programme d’études de base afin d’accorder un peu plus de souplesse aux étudiants.

Réponse du département

Bien que le responsable du programme d’études militaires et stratégiques soit d’accord avec cette recommandation, sa mise en œuvre dépasse la capacité du programme d’études militaires et stratégiques. Le CEE propose de modifier légèrement le programme d’études de base du Collège. Bien que le rapport donne des exemples de cours de mathématiques et de sciences, la recommandation est générale et préconise des changements mineurs aux cours de base dans d’autres domaines également. Les départements de sciences politiques et d’histoire ont achevé leurs processus PAQE et présenté leurs réponses. Les deux départements proposent des solutions pour résoudre certains de ces problèmes.  

Pour mettre les choses en contexte, il est important de noter que le CMR a mis en place un comité de révision du programme d’études de base il y a quelques années. Le comté a présenté son rapport final en juillet 2020. Sa recommandation 6 se lit comme suit :  

« La faculté des sciences sociales et humaines, et la faculté équivalente au CMRSJ, devraient revoir l’obligation de suivre des cours de mathématiques (en particulier de calcul) et de technologie de l’information pour tous les programmes afin de déterminer s’il existe des thèmes plus appropriés dans ces domaines pour chaque programme, tout en s’assurant que les résultats d’apprentissage proposés sont toujours atteints. »  

Réponse du doyen 

Bien que nous comprenions la nécessité d’une plus grande flexibilité concernant les cours proposés dans le cadre des programmes d’études de base, il est quelque peu difficile de « réduire » le nombre de cours puisqu’ils sont obligatoires pour tous les programmes. De tels changements devraient être étudiés avec soin afin de prendre une décision éclairée. Bien que le doyen intérimaire des sciences humaines comprenne la recommandation du CÉE, son interprétation semble concerner directement les « cours » qui sont pertinents pour le programme d’études militaires et stratégiques. Ce dernier commentaire est lié à la recommandation 2. Si les cours proposés par les départements d’histoire et de sciences politiques sont revus et mieux adaptés aux besoins du programme d’études militaires et stratégiques, il pourrait être plus facile d’élargir la sélection de cours et d’éviter les doublons. 

Remarque : la recommandation 3 suggère la création d'un comité du programme ÉMS. Ce comité devrait être mis en place afin d'aborder les questions qui sont soulignées tout au long de ce rapport.  Ce comité pourrait examiner les cours proposés par les départements d'histoire et de sciences politiques, et discuter des besoins du programme MSS en termes d'offres de cours.

Réponse du VRE

Le programme d’études de base permet de faire la distinction entre le CMR et les universités civiles du Canada. Bien qu’il soit important de disposer d’une certaine flexibilité dans le choix des cours au sein d’un programme, il est de la plus haute importance que le CMR continue d’offrir des cours de base dans tous ses programmes. Ce point a été expressément mis en évidence dans le rapport du comité de révision du programme d’études de base.

Recommandation 2

Programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons que le programme soit revu afin de fournir une matrice de cours plus large et plus pertinente, et que les réformes des matrices de cours d’histoire et de sciences politiques recommandées dans les rapports PAQE pour réduire la duplication et combler les lacunes répondent aux besoins du programme d’études militaires et stratégiques.

Réponse du département

Le responsable du programme d’études militaires et stratégiques est d’accord avec cette recommandation. Le rapport suggère que la définition de l’étude sur la sécurité des études militaires et stratégiques doit être élargie. Les examinateurs suggèrent d’ajouter de nouveaux sujets (nouveaux cours) aux cours obligatoires et facultatifs du programme d’études militaires et stratégiques. Ces thèmes sont le changement climatique, la menace que représentent le populisme, la désinformation et l’exploitation de la technologie à des fins néfastes pour la démocratie libérale, la société civile, et la sécurité – tant nationale qu’internationale –, la collecte de renseignements, la cyberguerre et la cybersécurité, les questions relatives aux Autochtones et au genre et, enfin, une plus grande diversité géographique dans l’offre de cours. Le rapport recommande de supprimer les cours de maintien de la paix de deux crédits (crédits obligatoires pour les études militaires et stratégiques) et de les remplacer par trois nouveaux cours. 

Les réponses des départements de science politique et d’histoire aux recommandations respectives du CEE reflètent largement la nécessité de réexaminer leurs offres pour les études militaires et stratégiques afin de réduire les doublons et de combler les lacunes. Les deux départements ont inclus certains de ces thèmes (par exemple, le genre, les Autochtones) dans les programmes de leurs cours et s’efforcent de recruter des professeurs d’études autochtones et d’études régionales plus larges. 

Réponse du doyen

Comme l’indique la recommandation 1, la recommandation 2 aborde la question de la duplication et la possibilité d’élargir la sélection de cours. À titre d’exemple, le rapport externe suggère la création de nouveaux cours afin d’élargir le champ des thèmes à étudier. Cette recommandation est cruciale, car elle met en évidence la nécessité d’actualiser le programme en proposant des cours plus pertinents par rapport au climat politique actuel ainsi qu’une compréhension des questions (par exemple, les Autochtones) dans une perspective historique. 

Comme mentionné dans la note ci-dessus, le comité du programme ÉMS examinera l'offre de cours ainsi que la création de nouveaux cours.

Recommandation 3

Comité du programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons au doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines de constituer un comité permanent du programme d’études militaires et stratégiques, composé d’un président du comité du programme

et d’un nombre approprié de membres issus de l’ensemble de la Faculté, afin d’examiner le programme d’études militaires et stratégiques.

Réponse du département

Le président du programme d’études militaires et stratégiques est tenu d’assister aux réunions hebdomadaires informatives dirigées par le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines. Les sept départements et programmes participent régulièrement à la consultation et à la planification par ce mécanisme. Un autre mécanisme est le comité du programme d’études, auquel le président du programme d’études militaires et stratégiques est tenu d’assister pour représenter les besoins du programme en ce qui concerne toute proposition de changement ayant une incidence sur le programme d’études militaires et stratégiques. Cela dit, la suggestion du CEE de créer un comité pour le programme d’études militaires et stratégiques (constitué par le doyen et présidé par le président du programme) pourrait être une étape intéressante afin de formaliser et d’améliorer les consultations systématiques entre les départements participants.         

Pour faire suite à la recommandation 4, le rapport du CEE ajoute également un paragraphe suggérant des idées (et qui ne constituent pas une recommandation) afin d’aborder l’éducation francophone et la relation avec le CMR Saint-Jean. Il s’agit d’une préoccupation constante que la direction des deux collèges doit aborder en consultation avec les responsables des programmes et les départements respectifs.   

Réponse du doyen 

Cette recommandation fait écho à la recommandation 2. Nous réitérons la nécessité de créer un comité composé de des membres des départements concernés pour discuter du programme d’études militaires et stratégiques. Le président de programme est invité - dès que possible et en consultation avec le doyen de SSH - à prendre l’initiative de la création de ce comité . Bien que le programme d’études militaires et stratégiques « emprunte » des cours aux départements (principalement d’histoire et de sciences politiques) pour le déroulement de ses programmes, il en reste le responsable. Il est donc impératif que celui-ci prenne le contrôle de l’offre de cours pour répondre aux besoins du programme. En outre, la relation avec le CMR St-Jean est également importante, car les cours des deux institutions (en particulier pour les francophones) peuvent contribuer à élargir les programmes d’études militaires et stratégiques.  Il est vrai que la direction s’occupe généralement de ces questions, mais nous recommandons que le président du programme d’études militaires et stratégiques prenne l’initiative d’entamer une communication informelle avec St-Jean afin d’étudier ce qui doit être fait pour rendre cette collaboration possible.

Recommandation 4

Cours du programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons que le responsable du programme ait le droit de disposer d’un budget approprié pour la préparation de ses propres cours lorsque, de l’avis du comité du programme d’études militaires et stratégiques, un cours doit être offert, mais ne peut l’être par un département responsable.

Réponse du département

Cette recommandation peut être lue en symbiose avec la précédente. Le CEE suggère que le responsable du programme d’études militaires et stratégiques doive disposer de son propre budget afin de créer des cours de sa propre initiative s’ils ne sont pas proposés par d’autres départements. Le CEE propose cinq à six cours (sur les thèmes suggérés ci-dessus) dans les deux langues pour répondre aux besoins particuliers du programme d’études militaires et stratégiques. Ces cours pourraient également être proposés en tant que cours facultatifs à plus d’étudiants du CMR, au-delà du programme d’études militaires et stratégiques. Comme l’indique le rapport, ces nouveaux cours propres au programme d’études militaires et stratégiques nécessiteraient le recrutement de personnes à temps partiel ou l’emprunt de ressources professorales à d’autres départements. Une façon imparfaite de mettre en œuvre cette recommandation est d’intégrer ces thèmes aux programmes des cours obligatoires en études militaires et stratégiques. Cela dit, le rapport semble suggérer de créer des cours entièrement nouveaux sur ces thèmes.  

Réponse du doyen 

Le doyen intérimaire de la Faculté des sciences humaines et sociales soutient cette recommandation avec une certaine réserve. Le responsable du programme d’études militaires et stratégiques devant compter sur d’autres départements pour ses cours, il lui serait bénéfique d’envisager d’avoir ses propres cours. Cependant, le doyen intérimaire ne pense pas que celui-ci ait besoin (pour le moment) d’avoir son propre budget pour créer de nouveaux cours. Comme l’indique déjà ce rapport, les cours d’histoire et de sciences politiques doivent être révisés afin qu’ils soient plus en phase avec les visions du monde actuelles. Lors de la révision de leurs cours, le comité du programme ÉMSdevrait revoir leur offre en gardant à l’esprit l’obligation de créer de nouveaux cours pour les études militaires et stratégiques. Ce faisant, la création de nouveaux cours serait neutre en matière de coûts. Si des personnes à temps partiel doivent être recrutées, la Faculté des sciences humaines et sociales, en consultation avec le VRE, réexaminera les besoins en ressources.

Recommandation 5

Bibliothèque : en raison du problème important que pose le manque d’accès à JSTOR, nous avons recommandé que cette question soit portée au plus haut niveau, c’est-à-dire le directeur et le vice-chancelier du Collège, puis transmise aux autorités compétentes du gouvernement du Canada ou au Conseil des universités de l’Ontario en vue d’assurer l’accès du CMR à ce service.

Réponse du département

Le responsable du programme d’études militaires et stratégiques est d’accord. Il s’agit d’une question persistante soulevée dans les précédents rapports d’autoévaluation et du CEE. Bien que la bibliothèque du CMR ait été très utile pendant les pandémies en s’efforçant de faciliter la recherche pour les enseignants et les étudiants, nous reconnaissons que les ressources bilingues (notamment les bases de données de revues évaluées par les pairs) ont grand besoin d’être améliorées.

Réponse du bibliothécaire en chef

Entre la recommandation et les réponses, deux problèmes ont été relevés : l’accès à JSTOR et l’accès aux ressources bilingues.

JSTOR 

  • SPAC (Services publics et Approvisionnement Canada) n’a pas été en mesure de passer un contrat avec JSTOR au nom des bibliothèques gouvernementales. La dernière tentative de contact de SPAC avec JSTOR au cours des 18 derniers mois est restée sans réponse. Auparavant, les deux parties n’étaient pas parvenues à se mettre d’accord sur une licence et avaient renoncé à un contrat potentiel. Connaissant l’histoire à ce sujet, il aurait été pour le moins contraire à l’éthique que le CMR contourne SPAC et s’abonne directement à JSTOR, si tant est que cela ait été possible. (Voir ci-dessous la modification de la délégation de pouvoirs en 2012, qui a une incidence sur ce que le CMR pouvait faire ou ne pouvait pas faire.)
  • La liste 2023 de JSTOR comporte environ 4 500 titres. Certains sont obscurs, couvrent des disciplines qui n’intéressent guère le CMR (art, religion, musique, médecine, zoologie, etc.) ou sont rédigés dans des langues autres que l’anglais ou le français (allemand, espagnol, hébreu, italien, etc.). Pour pallier l’absence de JSTOR, la bibliothèque a acheté ces dernières années, au moyen du système de l’offre à commandes principale et nationale (OCPN), des titres de plusieurs des plus grands éditeurs universitaires qui sont équivalents à ce que JSTOR offre. Lorsque des fonds supplémentaires sont devenus accessibles, le CMR a utilisé l’OCPN pour acheter des fichiers rétrospectifs à partir de la liste JSTOR auprès d’Oxford University Press, Cambridge University Press, SAGE ou Taylor and Francis. À la fin de l’exercice 2023, 207 titres avaient été achetés, et d’autres sont prévus pour les années à venir.
  • Les difficultés contractuelles du CMR remontent à 2012, lorsque la délégation de pouvoirs pour les bibliothécaires en chef au sein du MDN a changé. Cette situation a eu une incidence sur les contrats conclus par le CMR avec le consortium du Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR), ce qui signifie que plusieurs années se sont écoulées sans contrat d’abonnement au RCDR. Il a fallu attendre 2020 pour que SPAC rétablisse un contrat. Le contrat couvre les années d’abonnement 2021 à 2023, ce qui signifie qu’il doit être renouvelé cette année. JSTOR figure parmi les offres actuelles du RCDR. Lorsque le CMR obtiendra des devis pour le prochain contrat du RCDR (devis, été 2023), JSTOR figurera sur la liste du CMR. La fourchette de prix varie de 10 à 15 k USD. SPAC sera responsable du contrat. Dans un souci d’ouverture, de transparence et de divulgation complète, l’acheteur au sein de SPAC doit être informé de l’existence d’un historique entre SPAC et JSTOR. Si SPAC refuse d’inclure JSTOR ou n’y parvient pas, il sera peut-être temps de rédiger une note d’information et de prendre d’autres mesures.

Ressources bilingues (anglais/français)

  • Les ressources bilingues dotées d’interfaces et de contenus bilingues sont rares dans un marché dominé par les éditeurs de langue anglaise, bien que les recherches effectuées par l’intermédiaire du système de découverte EBSCO et de diverses bases de données EBSCO puissent être menées dans l’une ou l’autre langue, en fonction de la préférence linguistique de l’utilisateur. Certains résultats d’EBSCO peuvent être traduits dans une autre langue à l’écran, mais pas les PDF d’articles de journaux.
  • L’augmentation des ressources en français est une priorité pour la Bibliothèque, en particulier pour les livres électroniques. La Bibliothèque accueille volontiers les recommandations/suggestions de nouvelles ressources.
  • Ressources actuelles en français – ARTFL, revues CAIRN (585), Dictionnaire Usito, revues Érudit (320), « Repère index : Notices d’articles de périodiques en langue française », base de données « Vente et gestion »
  • Disponibilité actuelle des livres électroniques – Canada Commons contient 62 244 titres en langue française, Proquest ebooks Central, 47, livres électroniques d’EBSCO, 577, Scholars Portal, 37 823.
  • Ressources en français nouvellement acquises – livres électroniques de CAIRN (17 000), série « Que sais-je ? » de CAIRN (1 000), Archives sur la sexualité et le genre : L’« Enfer » de la Bibliothèque nationale de France (2 111).

Réponse du doyen 

Le doyen intérimaire de la Faculté des sciences sociales et humaines reconnaît que l’accès aux ressources bilingues par l’intermédiaire de la bibliothèque est un défi, mais pas impossible, car il existe différents sites et livres électroniques à la disposition des étudiants et des professeurs.  Bien que cette question ait été mentionnée dans le rapport du CEE, le doyen intérimaire de la Faculté des sciences sociales et humaines suggère que le président du programme d’études militaires et stratégiques communique avec le bibliothécaire en chef pour obtenir davantage d’informations sur ce qui est disponible et ce qui ne l’est pas. En outre, les enseignants ont la possibilité d'organiser une visite formelle de la bibliothèque afin d'aider les étudiants à se familiariser avec ce qui est offert.  De plus, cette visite formelle peut coïncider avec un travail sur un sujet donné.

Recommandation 6

Administration : nous recommandons :

  1. que le président du programme d’études militaires et stratégiques se voie attribuer un bureau et que celui-ci soit désigné comme étant le bureau du programme;
  2. que le programme d’études militaires et stratégiques se voit allouer chaque année un budget approprié pour compenser les coûts non liés aux cours servant à l’organisation d’activités non pédagogiques pour les étudiants du programme;
  3. qu’un membre du personnel administratif soit désigné pour conseiller les étudiants sur l’accès aux cours;
  4. que les informations sur le programme d’études militaires et stratégiques figurant sur le site web du CMR soient tenues à jour.

Réponse du département

En ce qui concerne les points a et b, il convient de noter que le président du programme d’études militaires et stratégiques est choisi en alternance parmi les membres du corps enseignant des départements d’histoire et de sciences politiques. Actuellement, les présidents de ce programme utilisent leurs propres bureaux pour gérer les affaires relatives aux études militaires et stratégiques. En ce qui concerne le point b, le seul fonds auquel le président peut recourir pour soutenir les activités parascolaires du programme (p. ex., voyages d’étudiants, événements, etc.) est celui de la Fondation du CMR. Le développement de ces ressources pourrait améliorer la capacité du programme à soutenir un large éventail d’activités parascolaires.  En ce qui concerne le point c, l’acquisition d’un personnel administratif pour soutenir les activités quotidiennes du programme d’études militaires et stratégiques constituerait une aide importante pour la présidence du programme. En ce qui concerne le point d, le président du programme (ou le nouveau personnel administratif), en coopération avec le service informatique du CMR, doit régulièrement mettre à jour les informations du programme sur le site web du CMR.   

Réponse du doyen                

L’attribution d’un bureau au président du programme est une bonne suggestion. Toutefois, il pourrait être difficile de concrétiser le tout en raison du manque d’espace disponible. Pour l’instant, l’utilisation des bureaux actuels compense ce manque d’espace. Cette recommandation pourrait être examinée à l’avenir s'il s'agit d'un problème ayant un impact négatif sur le programme. Actuellement, les activités parascolaires du programme sont financées par la Fondation du CMR. La Fondation soutient les activités des étudiants et le président du programme devrait continuer à demander des fonds à la Fondation. Le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines pourrait également absorber certains coûts. Toutefois, ces coûts doivent être planifiés et compris dans le budget du doyen. La demande d’un adjoint administratif est difficile à justifier, surtout pour les raisons évoquées. Les adjoints administratifs ne s’occupent pas des questions de planification et des mises à jour du site web. Nous suggérons qu’un conseiller de cours soit nommé par le président du programme afin de répondre aux questions relatives aux cours. Comme cette personne s’occupera des cours, elle sera au courant des changements qui doivent être signalés au responsable du site web du CMR. Toutefois, si le président du programme souhaite explorer la possibilité de recruter un adjoint administratif, une analyse des besoins doit être effectuée avant toute discussion. 

Plan de mise en œuvre

No Recommandation Mesure de suivi proposée Responsable principal du suivi Calendrier de mise en œuvre de la recommandation
1

Programme d’études de base : nous recommandons que les autorités compétentes du CMR envisagent de modifier légèrement le programme d’études de base afin d’accorder un peu plus de souplesse aux étudiants.

Il s’agit d’un processus qui concerne l’ensemble du collège et qui va au-delà du mandat du président du programme d’études militaires et stratégiques.

Président du programme d’études militaires et stratégiques et doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines.

Remarque : à réexaminer une fois les recommandations 2 et 3 achevées, car la nécessité de réviser le tronc commun pourrait être abordée.

2 Programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons que le programme soit revu afin de fournir une matrice de cours plus large et plus pertinente, et que les réformes des matrices de cours en histoire et en sciences politiques recommandées dans les rapports PAQE pour réduire la duplication et combler les lacunes répondent aux besoins du programme. Dans leurs rapports PAQE, les départements d’histoire et de sciences politiques ont recommandé des changements dans leur programme d’études qui ont un impact sur le programme d’études militaires et stratégiques.

Président du programme d’études militaires et stratégiques

Comité du programme ÉMS

Cible : 2023-2024 avec une révision tous les deux ans (maximum)
3 Comité du programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons que le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines constitue un comité permanent du programme d’études militaires et stratégiques qui tient compte du programme. La création d’un tel comité pourrait être envisagée à l’avenir pour formaliser la coopération entre les programmes et renforcer les initiatives en matière d’études militaires et stratégiques.

Président du programme d’études militaires et stratégiques, responsables des départements d’histoire et de sciences politiques et doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines en consultation avec le bureau du registraire.

Lancement à l'automne 2023

Action 2024
4 Cours du programme d’études militaires et stratégiques : nous recommandons que le responsable du programme ait le droit d’organiser ses propres cours lorsque le comité du programme estime qu’un cours doit être proposé.

La mise en œuvre implique des enjeux par rapport aux ressources pour les nouveaux cours. Le programme a suggéré d’étudier la possibilité d’inclure des thèmes portant sur les études militaires et stratégiques dans les cours obligatoires du programme existants.

Responsables du programme d’études militaires et stratégiques, des départements d’histoire et de sciences politiques, en consultation avec le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines et le bureau du registraire. Révision des cours par le comité ÉMS en 2024-2025
5 Bibliothèque : en raison du problème important que pose le manque d’accès à JSTOR, nous recommandons que cette question soit portée au plus haut niveau auprès des autorités compétentes. Cette recommandation doit être mise en œuvre le plus rapidement possible afin de faciliter la recherche et l’enseignement et, plus généralement, de diversifier les ressources pédagogiques, notamment les références principales et celles qui ont été examinées par des pairs. 

Président du programme d’études militaires et stratégiques, bibliothécaire en chef, doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines, responsables de départements et VRE en consultation avec le directeur.

Automne 2023
6

Administration : nous  recommandons que :

  1. le président du programme d’études militaires et stratégiques se voit attribuer un bureau;
  2. le programme d’études militaires et stratégiques se voit allouer chaque année un budget approprié pour compenser les coûts non liés aux cours;
  3. qu’un membre du personnel administratif soit désigné pour conseiller les étudiants sur l’accès aux cours;
  4. que les informations sur le programme d’études militaires et stratégiques figurant sur le site web du CMR soient tenues à jour.
Comité du programme ÉMS Président du programme d’études militaires et stratégiques, doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines et VRE.

Certains éléments du cadre sont en place

  1. Terminé
  2. A revoir chaque année
  3. Après une analyse des besoins – si possible.  2024-2025
  4. Mise à jour été 2024

Conclusion 

Le rapport du CEE a fourni de la rétroaction positive sur les résultats des programmes de premier cycle en études militaires et stratégiques et a confirmé que le CMR offre un programme solide conformément aux attentes en matière de diplôme de premier cycle. Cependant, le CEE a souligné des domaines qui pouvaient être améliorés, et le CMR prend, ou a déjà pris, des mesures pour résoudre les problèmes soulevés. Le CMR continuera à travailler à l’amélioration du programme et à la réussite des étudiants inscrits au programme d’histoire.

Le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines, en consultation avec le président du programme d’études militaires et stratégiques, est responsable du suivi du plan de mise en œuvre.

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