
1949 - 2025
Marc Garneau naît le 26 février 1949 à Québec, au Québec. Il commence sa carrière militaire au CMR Saint-Jean et obtient un baccalauréat en génie physique du CMR en 1970. Au cours de l’année durant laquelle il obtient son diplôme, il se voit décerner la coupe de SAR le prince de Galles pour ses performances sportives. À la suite de l’obtention de son diplôme, il reçoit la bourse Athlone, qui le conduit au Imperial College of Science and Technology, à Londres, en Angleterre, où il décroche un doctorat en génie électrique en 1973.
À titre d’officier de marine, il travaille pendant 10 ans comme ingénieur des systèmes de combat. Pendant cette période, il conçoit un simulateur destiné à l’instruction des officiers pour l’utilisation des systèmes de missiles à bord des destroyers de la classe Tribal et contribue à l’élaboration d’un système de cibles remorquées par aéronef servant à évaluer la précision dans le cadre d’exercices d’artillerie navale.
Il est promu capitaine de frégate en 1983, alors qu’il fréquente le Collège d’état‑major et de commandement des Forces canadiennes. La même année, sur 4 300 candidats, il est l’une des six personnes choisies qui seront les premiers participants au Programme des astronautes canadiens qui vient tout juste d’être créé. Peu de temps après, il sera le premier de ce groupe à prendre part à un vol et il sera détaché au Programme des astronautes canadiens pour entamer un entraînement rigoureux de courte durée au Johnson Space Center à Houston, au Texas. Il effectue son premier vol (STS-41G) à bord de la navette spatiale Challenger du 5 au 13 octobre 1984, à titre de spécialiste des charges utiles, devenant ainsi le premier Canadien à aller dans l’espace.
En 1986, il est promu capitaine de vaisseau. En 1989, après plus de 23 ans de service, il quitte les FAC pour devenir directeur adjoint du Programme des astronautes canadiens. À ce titre, il apporte un soutien technique et programmatique à la préparation des expériences qui seront menées lors des futures missions canadiennes.
En 1992, il est sélectionné pour suivre une formation d’astronaute spécialiste de mission auprès de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Après une année d’entraînement rigoureux, il est qualifié pour voler à bord de l’orbiteur et effectuer des activités robotiques et extravéhiculaires. Pendant son séjour à la NASA, M. Garneau assure les fonctions de capcom (personne chargée de communiquer avec la capsule), devenant ainsi le premier non-Américain à communiquer avec l’équipage de la navette depuis le Centre de contrôle de mission. Il participe à deux autres missions, toutes deux à bord de la navette spatiale Endeavour. Il est spécialiste de mission lors du vol STS-77, du 19 au 29 mai 1996, et spécialiste de mission et ingénieur de vol dans le cadre du vol STS-97, du 30 novembre au 11 décembre 2000.
En 2001, M. Garneau est nommé vice-président exécutif de l’Agence spatiale canadienne (ASC), dont il devient le président un peu plus tard la même année. En tant que président de l’ASC, il rédige la Stratégie spatiale canadienne, un document de politique gouvernementale qui définit le mandat et la vision à long terme du Programme spatial canadien. Plusieurs programmes majeurs ont été lancés ou achevés sous sa direction. Les partenariats avec la NASA et les agences spatiales européenne, russe et japonaise ont été renouvelés et de nouveaux partenariats ont été créés avec d’autres pays. Au cours de son mandat, M. Garneau s’efforce également de renforcer les relations entre l’ASC et les différents intervenants, soit la communauté scientifique, le gouvernement et l’industrie.
En 2003, il est nommé chancelier de l’Université Carleton, un poste qu’il occupe jusqu’en 2008.
En 2005, il démissionne de son poste de président de l’ACS pour se lancer en politique. Il se fait élire pour la première fois député de la circonscription montréalaise de Westmount – Ville-Marie en 2008. Il est réélu dans cette circonscription et dans celle qui lui succède, Notre-Dame-de-Grâce – Westmount, lors de quatre élections consécutives.
Lorsqu’il est dans l’opposition, il est notamment leader parlementaire du Parti libéral et porte-parole en matière d’affaires étrangères et de ressources naturelles. Il copréside aussi le Conseil consultatif sur les affaires internationales du Parti libéral.
En novembre 2015, il est nommé au Conseil privé de la Reine pour le Canada et devient ministre des Transports, un poste qu’il occupe pendant plus de cinq ans. De janvier à octobre 2021, il est ministre des Affaires étrangères du Canada. À la suite de son passage au Cabinet, il devient président du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord de la Chambre des communes et coprésident du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir. Il démissionne de son poste à la Chambre des communes en 2023 et se retire de la vie politique.
À titre de premier Canadien à avoir volé dans l’espace, il est nommé Officier de l’Ordre du Canada en 1984. Il est promu Compagnon de cet ordre en 2003 en reconnaissance de son travail considérable dans le cadre du Programme spatial canadien. Il reçoit des diplômes honorifiques de nombreuses universités; est intronisé au Panthéon de l’aviation du Canada et au temple de la renommée de l’espace international; et se voit décerner la médaille du service exceptionnel de la NASA. M. Garneau a également figuré sur un timbre-poste canadien et deux écoles portent son nom. L’astéroïde (14094) Garneau est nommé en son honneur.
Inscription sur la plaque :
Ingénieur, astronaute, homme d’État