PAQE 2024 du baccalauréat en économie - Rapport d’évaluation définitif et plan de mise en œuvre

Conformément au Processus d’assurance de la qualité d’établissement (PAQE) du Collège militaire royal du Canada (CMR), le présent rapport d’évaluation définitif (RED) propose une synthèse de l’évaluation externe, de la réponse interne et des évaluations des programmes de premier cycle offerts par la Faculté des sciences humaines et sociales en économie. Cela comprend les programmes suivants : baccalauréat ès arts (avec spécialisation) et baccalauréat ès arts en économie, baccalauréat ès arts (avec spécialisation) et baccalauréat ès arts en économie d’entreprise, mineure en économie, et certificat en économie appliquée. Le présent rapport indique les principaux points forts des programmes, ainsi que les possibilités d’amélioration; il met en lumière, par ordre de priorité, les recommandations que la Faculté a choisi de mettre en œuvre. Le présent rapport comprend un plan de mise en œuvre désignant les personnes qui seront chargées d’approuver les recommandations contenues dans le rapport d’évaluation définitif, de fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre ces recommandations, d’apporter les changements en matière d’organisation, de politiques ou de gouvernance qui s’imposeront pour respecter les recommandations, de donner un suivi à ces dernières, ainsi que d’établir le calendrier des mesures à prendre pour surveiller la mise en œuvre des recommandations.

Aperçu du processus d’examen des programmes :

Le rapport d’auto-analyse des programmes a été rédigé le 16 septembre 2024. Pour ce qui est des programmes examinés, le rapport présentait les attentes liées au grade, une évaluation analytique, les plans de cours, des données relatives aux programmes, des données d’enquête fournies par le Bureau de l’assurance de la qualité et des appendices présentant un échantillon d’examens ainsi que de curriculum vitæ de membres du corps professoral. Deux examinateurs externes indépendants (Dane Rowlands, de l’Université Carleton, et Ryan Compton, de l’Université du Manitoba) ont été sélectionnés à partir d’une liste d’examinateurs potentiels et approuvés par les doyens de la Faculté des sciences. Aucun examinateur interne n’a été fourni. Les examinateurs ont étudié les documents de l’auto-analyse et ont effectué une visite sur place, au CMR, les 14 et 15 novembre 2024. Au cours de la visite sur place, le CEE a rencontré le vice-recteur aux études, le directeur de l’assurance de la qualité, le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales, le vice-recteur à la recherche, le directeur du programme, des membres du corps professoral, d’anciens étudiants, des étudiants inscrits au programme à l’étude, et le bibliothécaire en chef. Les examinateurs ont présenté leur rapport le 20 décembre 2024. Dans son rapport, le CEE déclare que l’ampleur et la profondeur de formation offerte dans les programmes d’économie du CMR sont similaires à celles d’autres programmes d’économie d’autres universités canadiennes.

Points forts et faibles dignes de mention du programme :

Le CEE a cerné un certain nombre de points forts des programmes d’économie :

  • Il y a un ratio enseignant-étudiant très favorable dans de nombreux cours.
  • Les membres du corps professoral sont des enseignants dévoués et engagés envers leurs étudiants, et le soutien qu’ils offrent semble vraiment apprécié par les étudiants.
  • Les professeurs formant le noyau du corps professoral affichent un moral élevé et le département fonctionne avec un haut degré de collégialité. Ces bonnes relations semblent s’étendre aux collègues du département de science politique auquel ils sont maintenant associés.
  • Le programme offre plusieurs cours novateurs qui conviennent bien au CMR et à ses étudiants. Il s’agit notamment de cours sur l’économie de la défense, l’économie de la sécurité nationale, ainsi que l’exposition à la théorie des jeux.
  • Le département d’économie gère quatre programmes de baccalauréat distincts et appuie une mineure en économie pour d’autres programmes et un certificat en économie appliquée. Il s’agit d’une entreprise de grande envergure, mais elle semble bien fonctionner compte tenu du lien efficace entre les cours des programmes. Chacun de ces programmes distincts est bien structuré et permet l’accès à des cours appropriés.

Le CEE a cerné divers motifs de préoccupation au sujet des programmes d’économie :

  • Il est urgent de renouveler l’effectif du corps professoral de base en procédant aux embauches planifiées. Il s’agit du problème le plus critique auquel le département est confronté et qui limite sa capacité de continuer à offrir des programmes de haute qualité.
  • Il faut plus de soutien (principalement financier) et de souplesse (sur les déplacements, par exemple) pour encourager les recherches du noyau de professeurs et favoriser la collaboration et l’engagement avec d’autres économistes. Pour favoriser la collaboration, il faudrait mettre à jour les protocoles d’entente avec l’université Queen’s et, éventuellement, étendre les liens officiels avec d’autres universités et groupes de recherche.
  • Il est nécessaire de revoir le programme de base pour les étudiants de première année afin de s’assurer que la structure et le contenu répondent aux besoins des programmes qui commencent en deuxième année, tout en répondant aux objectifs généraux du CMR.
  • Un deuxième problème connexe est que la supervision de la transition des étudiants d’une année à l’autre se fait de manière trop centralisée au bureau du secrétaire général, ce qui signifie que les étudiants de programmes comme ceux d’économie ne bénéficient pas toujours des connaissances de programme dans chaque unité.
  • Nous avons noté quelques anomalies mineures dans l’offre de cours. Afin d’éviter tout malentendu potentiel sur les relevés de notes des étudiants qui poursuivent des études supérieures en économie, le cours ECF256 « Modélisation en économie » devrait être renommé « Économie mathématique » conformément à la terminologie utilisée dans d’autres départements d’économie. Il faudrait envisager d’ajouter un cours d’économie du développement étant donné l’emplacement de nombreuses missions des FAC. D’autres cours, comme le cours ECE 336 (Gestion financière internationale), devraient être revus pour s’assurer qu’ils demeurent adaptés à l’objectif.

Après avoir consulté les membres du corps professoral et du personnel des programmes, le directeur du programme a répondu au rapport du CEE en mai 2025. Le 5 juin 2025, le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales a préparé ce rapport d’évaluation définitif. Des recommandations précises y sont abordées, et des mesures de suivi et un calendrier y sont fournis.

Résumé des recommandations des examinateurs et réponses du programme et du doyen

Le CEE a relevé plusieurs motifs de préoccupation ou questions qui nécessitent une attention particulière. Ces questions sont traitées selon leur ordre d’apparition dans le rapport du CEE :

Recommandation 1 :

Il faut pourvoir le poste d’enseignant du département d’économie pour renouveler le noyau du corps professoral et maintenir la continuité.

Réponse du Département :

Le département est pleinement favorable à cette recommandation. Au cours de l’année universitaire 2023-2024, le département a mené avec succès une vaste campagne de recrutement, qui a abouti à la sélection d’un candidat hautement qualifié pour un poste vacant critique. Cependant, malgré la réussite du processus d’embauche, le poste est finalement resté vacant en raison d’un gel imprévu des embauches mis en œuvre dans l’ensemble de l’organisation en tant que conséquence directe de compressions budgétaires plus vastes.

Réponse du doyen :

Le renouvellement du noyau d’enseignants par la dotation de postes vacants contribue au renouvellement des programmes tout en assurant le maintien de la diversité des offres de cours. Pourvoir ce poste réduirait également le fardeau des membres du département, qui serait ramené à des niveaux normaux. Bien que j’appuie cette recommandation pour les programmes d’économie, les possibilités d’embauche sont actuellement incertaines compte tenu du gel actuel des embauches et du fait que nous n’avons pas encore d’orientation ministérielle sur les recommandations de la Commission d’examen des collèges militaires du Canada (CECMC), orientation qui pourrait entraîner des révisions des programmes de la Faculté des sciences humaines et sociales dans toutes les disciplines.

Recommendation 2 :

Les obstacles à la recherche pour le corps professoral doivent être déterminés et traités plus clairement. Il s’agit notamment du fardeau administratif, des niveaux de financement de la recherche, de la souplesse dans l’administration des voyages, et d’ententes formelles comme les protocoles d’entente pour encourager la collaboration avec des établissements externes.

Réponse du Département :

Le département reconnaît pleinement le bien-fondé de cette recommandation et l’importance du lien entre les travaux de recherche et les ressources financières soutenant la recherche. Bien que le département soit d’accord pour dire qu’un niveau de financement plus élevé est nécessaire, un des plus grands défis permanents est le lourd fardeau administratif qui repose sur la plupart des membres du département.

Réponse du doyen :

La définition par le département des obstacles à la recherche précis auxquels il est confronté en ce qui concerne les niveaux de financement et l’administration des voyages m’aidera à trouver des moyens de surmonter ces obstacles en collaboration avec le vice-recteur à la recherche et le bureau du recteur. Le fardeau administratif des membres du département, que le département considère comme le plus grand obstacle à la productivité en recherche, devrait être réduit à des niveaux normaux. Pourvoir le poste vacant du groupe UT permettrait d’y parvenir. Si les éventuels changements apportés aux programmes de la Faculté des sciences humaines et sociales en réponse à l’orientation ministérielle concernant les recommandations de la CECMC nous empêchent de pourvoir le poste vacant en économie, le fardeau administratif des membres du corps professoral devrait être réduit par d’autres moyens explicitement définis.

Recommendation 3 :

Les restrictions imposées par la structure du noyau commun du programme, en première année, doivent être abordées et révisées afin d’accroître les compétences en mathématiques en vue des programmes en aval et de faciliter la transition du programme commun général vers la deuxième année dans les différents départements. Cela devrait s’étendre pour qu’il y ait une grande participation, au niveau de l’unité, à la supervision du processus de passage des étudiants d’une année à l’autre, et surtout de la première année commune à la deuxième année.

Réponse du Département :

Le département est entièrement d’accord avec cette recommandation et aimerait idéalement que les exigences de base en mathématiques permettent d’acquérir des compétences plus avancées en vue des programmes en aval. Cependant, un examen récent des cours de mathématiques communs a révélé que tous les départements, à la seule exception de celui de l’économie, préconisent des exigences moins élevées en mathématiques. Si le département d’économie imposait unilatéralement des exigences plus élevées, cela créerait inévitablement une barrière à l’entrée plus élevée dans ses programmes, ce qui pourrait avoir une incidence négative sur les inscriptions. De plus, à partir de l’année universitaire 2024-2025, les compétences en mathématiques exigées pour l’admission au CMR ont été abaissées, ce qui signifie que le bassin global d’étudiants entrants possède des compétences encore plus faibles que les années précédentes. En réponse à ces difficultés, le département a adapté de manière proactive son cours de mathématiques de base (ECE/F256 Modélisation en économie) afin d’amener efficacement les étudiants aux normes requises pour réussir dans les programmes d’économie.
 

Réponse du doyen :

Je suis d’accord avec l’évaluation du département des difficultés liées à l’imposition de normes propres au département pour les cours de mathématiques qui font partie du programme commun, et j’approuve l’approche proactive du département consistant à réviser le cours ECE/F256 afin d’amener les étudiants aux normes requises en mathématiques pour réussir dans les programmes d’économie. L’avenir du programme commun lui-même est inconnu, compte tenu de la recommandation de la CECMC de l’éliminer et de la nécessité d’attendre la réponse ministérielle à cette recommandation. D’éventuelles révisions du programme commun pourraient donner l’occasion de répondre aux exigences en mathématiques des programmes d’économie. Dans l’éventualité où le programme commun serait éliminé, le département d’économie pourrait travailler avec le département de mathématiques pour intégrer des cours de mathématiques sur mesure dans ses programmes.

Recommendation 4 :

La taille relativement petite du programme et le besoin de cours en français et en anglais semblent offrir une certaine marge de manœuvre pour gagner en efficacité dans l’offre de cours. Le département d’économie fait bien d’offrir ses programmes en entier et dans les deux langues officielles, et il a mis en place des processus pour assurer la disponibilité de cours optionnels appropriés. Cela dit, les efforts visant à trouver des façons novatrices d’économiser les ressources sans sacrifier la qualité du programme et la satisfaction des étudiants doivent être poursuivis et peuvent nécessiter le soutien de la haute administration pour assouplir l’exécution du programme.

Réponse du Département :

Le département est pleinement favorable à cette recommandation. Le département a fait des progrès importants pour attirer plus d’étudiants dans les programmes d’économie. En effet, les inscriptions préalables aux programmes d’économie et d’économie d’entreprise pour l’année 2025-2026 ont compté 19 étudiants, dont 8 francophones. Malheureusement, les deux programmes ont été ensuite mis sur pause pour l’année 2025-2026, ce qui risque d’avoir des conséquences négatives sur les inscriptions futures, en particulier chez les étudiants francophones. Certains étudiants francophones ont indiqué qu’ils ne se seraient pas joints aux FAC et qu’ils n’auraient pas choisi le CMR pour leurs études de premier cycle si le CMR n’avait pas offert un baccalauréat spécialisé en économie. Cette situation, jumelée au faible nombre de francophones au CMR depuis la réouverture du CMR Saint-Jean en tant qu’université, fait de l’offre de cours en français une option coûteuse. Pour remédier à ce problème, le département offre des cours en anglais avec de l’aide en français aux étudiants francophones. Le département pense qu’une répartition plus stratégique des étudiants francophones entre les campus de Kingston et de Saint-Jean améliorerait considérablement la rentabilité de l’offre de cours dans les deux langues officielles.

Réponse du doyen :

Je suis d’accord avec l’évaluation du département concernant ses progrès pour attirer plus d’étudiants malgré les défis que pose l’ouverture du CMR Saint-Jean, et l’incidence néfaste de la pause actuelle sur ces progrès. Le rapport de la CECMC recommande également d’économiser les ressources en rationalisant l’offre de programmes entre le CMR et le CMR Saint-Jean, et je suis en faveur de la poursuite de cet objectif de manière à maintenir la variété de disciplines disponibles pour les élèves-officiers. Une répartition plus stratégique des étudiants francophones entre les campus pourrait être un moyen de soutenir la variété des disciplines.

Réponse du vice-recteur aux études :

Le CMR a été chargé par le quartier général supérieur de trouver des gains d’efficience dans la prestation de ses programmes d’études. De plus, les récentes recommandations de la Commission d’examen des collèges militaires du Canada soulignent la nécessité de rationaliser notre offre, car le nombre de programmes offerts au CMR est élevé par rapport au nombre total d’étudiants. Cela rend certains programmes financièrement non viables. À la suite d’une analyse préliminaire effectuée au cours des derniers mois pour déterminer les programmes à faible taux d’inscription en fonction des statistiques sur les inscriptions des six dernières années, le programme d’économie a malheureusement été désigné comme un programme à faible enrôlement à suspendre pour les nouvelles inscriptions de l’année 2025-2026, en attendant une analyse plus approfondie et des directives du quartier général supérieur. Cette pause d’enrôlement n’est aucunement liée à la qualité du programme d’économie.

Recommendation 5 :

Bien que les programmes et les cours d’économie soient adaptés à l’objectif, certains changements devraient être envisagés. Il s’agit notamment d’examiner et possiblement réviser des cours comme le cours ECE336 (Gestion financière internationale), de changer le nom du cours ECE256 (Modélisation en économie), qui deviendrait « Économie mathématique » comme cela est la norme dans les départements d’économie ailleurs, et d’inclure un cours en économie du développement. En outre, il serait probablement bénéfique de faire du cours ECE442 (Économétrie appliquée) une exigence plutôt qu’une option, ce qui élargirait les compétences techniques des étudiants et augmenterait les possibilités de cours plus pratiques et appliqués.

Réponse du Département :

Le département est d’accord avec cette recommandation et a l’intention de la mettre en œuvre partiellement au cours du prochain cycle. Tout d’abord, le cours ECE336 (Gestion financière internationale) a été introduit en 2016 pour les étudiants de tous les programmes d’économie et d’administration d’entreprise. L’objectif de ce cours est de réunir des enseignants d’économie et de finance pour permettre aux apprenants de rencontrer divers concepts et dilemmes financiers à l’échelle mondiale. Deuxièmement, le changement de nom du cours ECE256 (La modélisation en économie), qui deviendrait « Économie mathématique », pose certains problèmes. Tous les cours portant le titre « Mathématiques » sont présumés être délivrés par le département de mathématiques et d’informatique. Une tentative de nommer le cours ECE256 « Économie des mathématiques » a échoué lorsque le cours a été introduit pour la première fois. Le département consultera de nouveau le département de mathématiques et d’informatique avant de soumettre une demande au comité des programmes à l’automne.

Troisièmement, exiger que tous les étudiants suivent le cours d’économétrie appliquée (ECE442) pose des difficultés importantes pour la plupart des étudiants. La plupart des étudiants très performants qui terminent le cours ECE342 (prérequis du cours ECE442) poursuivent cependant leurs études avec le cours d’économétrie appliquée, plus avancé. Le département envisage d’ajouter à ce cours du contenu empirique lié à la défense.

Quatrièmement, le département envisage d’introduire un cours d’applications de la théorie des jeux aux décisions militaires pour compléter son cours de théorie des jeux déjà très populaire (ECE454). Le département considère qu’il s’agit d’un ajout essentiel à la formation des élèves-officiers en analyse stratégique, en conjonction avec leur formation militaire.

Réponse du doyen :

Je soutiens entièrement la réponse du département. Les nouveaux cours proposés soulignent explicitement la pertinence des programmes d’économie pour les futurs officiers des FAC.

Recommendation 6 :

La structure des programmes d’économie répond aux normes disciplinaires, tout comme la prestation de ses cours. Nous recommandons d’envisager des innovations dans la prestation des cours afin d’augmenter le lien perçu entre le contenu des cours (compétences et évaluations) et l’emploi futur. Nous pensons qu’il est possible d’accroître le recours aux travaux en groupe, aux exercices d’apprentissage par l’expérience et à des travaux appliqués qui ressemblent davantage au travail que les étudiants feront après l’obtention de leur diplôme. Ces compétences devraient également refléter celles nécessaires à un plus large éventail de métiers militaires et être reconnues comme des qualifications appropriées pour eux.

Réponse du Département :

Le département est pleinement favorable à cette recommandation. Bien que les exercices d’apprentissage par l’expérience, les travaux en groupe et l’analyse des politiques soient déjà intégrés à certains cours, comme les cours ECE103, ECE342 et ECE442, le département prévoit revoir ses méthodes actuelles de prestation de cours et introduire des approches novatrices similaires dans ses autres cours des cycles à venir.

Réponse du doyen :

J’appuie les plans du département consistant à revoir ses méthodes actuelles de prestation de cours afin d’élargir les approches novatrices déjà utilisées dans certains cours. L’exploration d’autres innovations dans la prestation des cours pourrait être l’occasion de collaborer ou former des partenariats avec d’autres disciplines, en particulier les sciences politiques et l’administration des affaires, où il pourrait y avoir un certain chevauchement dans l’application des connaissances et des compétences aux métiers militaires.

 

Plan de mise en œuvre

Recommendation Suivi proposé et enjeux par rapport aux ressources Responsabilité relative au suivi Calendrier de mise en œuvre de la recommandation
1. Il faut pourvoir le poste d’enseignant du département d’économie pour renouveler le noyau d’enseignants et maintenir la continuité.

Discussion avec le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales et le vice-recteur aux études pour travailler à pourvoir le poste vacant en économie.

Directeur du programme et doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales

Dépend de la levée du gel de l’embauche et des décisions du ministre relativement aux recommandations de la CECMC
2. Les obstacles à la recherche pour le corps professoral doivent être déterminés et traités plus clairement.

Discussion avec le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales, le vice-recteur à la recherche et le vice-recteur aux études pour aborder la question.

Directeur du programme

Septembre à décembre 2025

3. Les restrictions imposées par la structure du programme commun, en première année, doivent être abordées et révisées.

Le département gère actuellement la question des compétences en mathématiques requises en économie en adaptant le contenu du cours ECF256 – Modélisation en économie.

Directeur du programme et membres du corps professoral

À examiner en juin 2026 (mise à jour annuelle sur la mise en œuvre)

4. Il faut poursuivre les efforts visant à trouver des façons novatrices d’économiser les ressources sans sacrifier la qualité du programme et la satisfaction des étudiants.

  1. Discuter avec le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales et le vice-recteur aux études afin d’obtenir un soutien pour que le corps professoral continue d’offrir des cours en format bilingue;
  2. Travailler à une meilleure répartition des étudiants francophones entre les campus Kingston et Saint-Jean.
Directeur du programme
  1. Septembre à décembre 2025
  2. Année 2025-2026 et au-delà (cet effort pourrait être touché par d’éventuels changements apportés aux programmes du CMR et du CMR Saint-Jean, une fois que le ministre aura donné des directives sur les recommandations de la CECMC)

5. Examen et révision possible des cours ECE 336, ECF256 et ECE442.

Une proposition pour le comité des programmes de cours sera rédigée pour le prochain cycle (au besoin). Directeur du programme, représentant du comité des programmes de cours et membres du corps professoral Juin à décembre 2025
6. Il est recommandé d’envisager des innovations en matière de prestation de cours qui accroîtront le lien perçu entre les cours (compétences et évaluations) et l’emploi futur. Discussions avec les membres du corps professoral. Directeur du programme et membres du corps professoral

À examiner en juin 2026 (mise à jour annuelle sur la mise en œuvre)

 

Conclusion :

Le rapport du CEE a fourni une rétroaction positive sur les résultats des programmes de premier cycle en économie et a confirmé que ces programmes s’harmonisent bien avec la mission et les plans d’études du CMR et qu’un étudiant du CMR titulaire d’un diplôme de premier cycle en économie serait aussi bien préparé pour un programme d’études supérieures en économie que les étudiants de la plupart des autres institutions. Cependant, le CEE a souligné des points pouvant être améliorés, et le CMR prend ou a déjà pris des mesures pour résoudre les problèmes soulevés. Le CMR poursuivra ses efforts en vue d’améliorer les programmes et la réussite des étudiants inscrits au programme de premier cycle en économie.

Le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales, en consultation avec le directeur du programme d’économie, est responsable du suivi du plan de mise en œuvre.

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