Chaires de recherche du Canada

Le Programme des chaires de recherche du Canada (PCRC) se trouve au cœur d’une stratégie nationale visant à faire du Canada l’un des plus importants pays du monde pour la recherche et le développement. En 2000, le gouvernement du Canada a créé un programme permanent en vue d’établir 2 000 chaires de recherche du Canada dans près de 80 universités canadiennes participantes. Le PCRC investit environ 265 millions de dollars par année pour attirer et retenir certains des chercheurs les plus accomplis et prometteurs du monde, dont cinq au CMR.

Professeur Yahia M. Antar, Ph.D.


NIVEAU 1 (depuis 2002)
Chaire de recherche du Canada en génie électromagnétique
Accordé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

M. Antar, du département de génie électrique et informatique, est un chercheur émérite internationalement reconnu dans le domaine du génie électromagnétique. Ses travaux de pointe portent sur des innovations touchant les micro-ondes et les antennes à ondes millimétriques, les composants et les circuits aux fins de communication. Ses recherches sont essentielles à la formation de personnel hautement qualifié car la demande d’expertise en provenance de l’industrie canadienne et des institutions gouvernementales est constante. Le M. Antar est membre à vie de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers des États-Unis, membre de l’Institut canadien des ingénieurs et récipiendaire de la Médaille du jubilé de diamant de la Reine.

Professeur Douglas Delaney CD, Ph.D., FRHistS


Niveau 1 (depuis 2015)
Chaire de recherche du Canada en études sur la guerre
Accordé par le Conseil de recherches en sciences humaines

M. Delaney est un ancien membre des FAC qui, au cours de sa longue carrière militaire, a été affecté trois fois à des opérations. Diplômé du CMR, il reçoit un premier diplôme en histoire, puis retourne aux études pour décrocher une maîtrise et un doctorat en études sur la guerre. Ses travaux se concentrent sur la guerre de coalition et portent sur la manière dont l’éducation, l’instruction et l’équipement des militaires de l’Empire britannique et du Commonwealth leur ont permis de collaborer au cours de la première moitié du vingtième siècle. Dans le contexte du récent conflit en Afghanistan, ses recherches sont pertinentes car elles élargissent notre compréhension du fonctionnement des coalitions militaires en temps de paix et en temps de guerre et elle peuvent mener à d’importantes constatations qui pourraient servir aux futures opérations coalisées du Canada.

Professeure Cécile Malardier-Jugroot Ph.D.


Niveau 2 (depuis 2015)  
Chaire de recherche du Canada en autoassemblage et nanomatériaux
Accordé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

Mme Cécile Malardier-Jugroot est aussi titulaire d’une chaire de recherche du Canada émanant du département de chimie et de génie chimique. Ses travaux portant sur l’autoassemblage et les nanomatériaux visent une meilleure compréhension de la façon dont les polymères (molécules plus grosses composées de nombreux sous-éléments similaires liés entre eux) s’autoassemblent dans de bonnes conditions environnementales. Ses recherches doivent aider à développer de nouveaux moyens de synthétiser des nanoréacteurs pour imiter des biosystèmes efficients. Son programme de recherche comporte une approche sur plusieurs fronts combinant la modélisation moléculaire, la synthèse et des méthodes expérimentales de caractérisation. Ces travaux visent à améliorer l’utilisation d’énergie renouvelable et à découvrir de nouveaux modes d’administration de médicaments.

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