Nouvelles et événements du Département de Physique et de Sciences spatiales

La conférence publique annuelle de la physique pour la défense 2021

2021-02-15

La conférence publique annuelle de la physique pour la défense présente des recherches non classifiées effectuées par des membres du corps professoral du Département de physique et de sciences spatiales, et ses liens avec la mission du Département de la défense nationale et Forces armées canadiennes.

Conférence publique : Évaluations non-destructives pour l'Aviation royale canadienne
Dr. Thomas Krause, CMR

Département de physique et sciences spatiales
Personne ressource : Dr. Ron Vincent, 613-541-6000 poste 6932, ou Ron.Vincent@rmc-cmr.ca

Résumé

Les avions de l'Aviation royale du Canada (ARC) sont pilotés avec une approche de tolérance aux dommages. C'est-à-dire "Avoir des fissures, voler". Dans cette approche, les fissures, en particulier les fissures de fatigue, doivent être trouvées avant qu'elles n'atteignent une taille critique qui pourrait potentiellement causer une défaillance en vol de l'avion. La détection des criques est réalisée par diverses méthodes d'inspection non destructives qui sont effectuées dans le cadre d'un programme d'inspection périodique, dans le but de détecter les criques suffisamment petites pour qu'elles n'atteignent pas leur taille critique avant l'inspection suivante. Les plus courantes de ces techniques sont basées sur l'électromagnétisme, connues collectivement sous le nom de contrôle par courants de Foucault. Cet exposé présentera une vue d'ensemble de l'évaluation non destructive et des développements récents en matière de technologie et de méthodes d'inspection électromagnétique. Les exemples comprendront des techniques développées pour le vieillissement d'avions tels que le CF-188 Hornet, le CP-140 Aurora et le CC-130 Hercules.

Les fissures de fatigue se forment le plus souvent au niveau des fixations, dont des milliers sont utilisées pour maintenir les avions en place. Les fissures sont plus difficiles à détecter dans la deuxième ou la troisième couche de ces structures d'avion multicouches. Une méthode d'inspection actuellement utilisée est le courant de Foucault à trous de boulons, mais elle nécessite le retrait des fixations, ce qui prend du temps et comporte un risque inhérent de dommages supplémentaires aux composants de l'avion. L'accent sera mis sur le développement de méthodes à courants de Foucault pulsés, qui permettent de détecter les fissures de la deuxième couche sans avoir à retirer les fixations. L'exposé présentera la physique, la technologie et les méthodes sous-jacentes utilisées à cet effet, et présentera les recherches en cours en vue du développement d'un vol plus sûr pour les avions de l'ARC.

Journée de l’espace 2019

2019-04-08

Mardi, le 30 avril
Salle Currie

Le Département de physique et de sciences spatiales du CMR a le plaisir d'accueillir le président de l'Agence spatiale canadienne, Sylvain Laporte, et le directeur des Plans et de la Stratégie de l'espace, Catherine Marchetti, le 30 avril 2019, à l'occasion de la journée de l’espace au CMR.

Les deux invités présenteront des exposés décrivant le plan stratégique de leur organisation et les développements récents. Tous les éléves-officiers, le personnel, et les professeurs du CMR sont invités à y assister.

Cet événement est gratuit et ouvert au public.

Horaire :

  • 10 h 00 : Présentation du président de l'ASC, Sylvain Laporte, ouverte à tous les membres du Collège : « Exploration Imagination Innovation »
  • 11 h 00 : Pause-café
  • 11 h 30 : Sylvain Laporte en face-à-face avec les Élofs (par invitation)
  • 14 h 00 : Présentation du LCol Catherine Marchetti, ouverte à tous les membres du Collège : « Programme spatial de défense »
  • 15 h 00 : Pause-café
  • 15 h 30 : LCol Marchetti en face-à-face avec les Élofs (par invitation)
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Veuillez lire Journée de l’espace 2019 au Collège militaire royal du Canada dans La Feuille d'érable.

Étude sur le débit d'eau dans la baie Picton

2019-03-26

Dr. Jennifer Shore et Peter Snell du Département de physique et de sciences spatiales ont publié une étude sur le débit d'eau dans la baie Picton.

 
Dr. Jennifer Shore and Mr Peter Snell on Picton Bay
 

À l'aide de bouées alimentées par GPS, les chercheurs ont pu obtenir des mesures sur la façon dont l'eau se déplace dans la baie.

Les dériveurs sont entraînés par les courants locaux et communiquent continuellement leurs positions sur Internet.

Les prises d'eau municipales, situées à environ 3,3 mètres sous la surface près de l'extrémité sud de la baie Picton, sont vulnérables aux risques de contamination, de prolifération d'algues nuisibles et à d'autres menaces à la qualité de l'eau en raison des changements climatiques.  Les mesures des dériveurs, combinées à des modèles de débit d'eau, permettent une meilleure gestion de ces risques.

Pour plus d'informations, voir Water Quality Research Journal (anglais seulement), et Protecting Drinking Water in the Bay of Quinte With Help from GPS Drifters. (anglais seulement)

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